Il y a plusieurs processus de dépollution. Les procédés sont particuliers en fonction du type de pollution et de la zone à dépolluer.

La dépollution peut constituer une opération exceptionnelle, surtout après un sinistre (marée noire, par exemple) ou une pollution involontaire. Cette dépollution s’intègre dans des procédures journalières comme le traitement des eaux usées ou le traitement des DEEE. Découvrez dans cet article, les étapes et enjeux de la dépollution industrielle Paris.

5 étapes d’un projet de dépollution industrielle Paris

Phase 1 : mise en sécurité des zones de travaux

Avant de lancer les interventions, il a fallu sécuriser le toit. Deux propositions s’imposent : la pose d’un filet de protection et le démontage de la toiture.

Pour mener à bien cette phase, les plaques métalliques qui risquaient de tomber ont été extraites, puis dissociées et classées en 3 types pour faciliter leur récupération :

  •  Les feuilles de verre s’éliminent vers une décharge,
  • Les plaques de fibrociment subissent un traitement dans un centre de conditionnement,
  • Les tôles se déposent sur le site pour la récupération de la partie métallique.

Phase 2 : gestion des déchets du site

Les experts de la dépollution industrielle Paris entament la gestion des déchets qui commence par l’identification préliminaire des déchets. La phase de gestion des déchets a débuté par l’identification préalable des déchets présents sur site. Ensuite, une codification particulière se met en place pour trier les déchets, les identifier et les faire évacuer vers des voies de traitement appropriées.

Les spécialistes regroupent ensuite les déchets emballés dans une aire de stockage avant de les évacuer progressivement vers les filières de traitement et de valorisation. Le responsable du chantier tient alors un registre de stock des détritus et c’est aussi lui qui effectue les bordereaux de suivi de déchets sur les lots évacués

Phase 3 : mise en sécurité des cuves et des réservoirs

Pour les cuves et réservoirs que peuvent rencontrer les spécialistes de la dépollution industrielle Paris sur les chantiers, ils sont de nature très variée et peuvent contenir des substances très différentes, par exemple :

  • Une cuve de soudes,
  • Une cuve d’acide sulfurique,
  • Une cuve d’acide chlorhydrique,
  • Des bassins de traitement,
  • Des décanteurs,
  • Une cuve à fuel.

Phase 4 : nettoyage des sols et curage des réseaux

La phase de nettoyage des sols et curage des réseaux sont les dernières étapes pour finaliser un chantier. Tout en rendant les tous derniers éléments dépourvus de pollution résiduelle. Tous les puits d’accès sur le site et sur les trottoirs qui entourent le site se dégagent pour le nettoyage. Et enfin, pour clôturer le chantier, le sol est nettoyé, les déchets triés, les ferrailles stockées par les professionnels de la dépollution industrielle Paris. Les taches sur le sol sont éliminées manuellement et l’ensemble des sols entièrement nettoyés. En ce qui concerne les matériaux solides trouvés sur le chantier, ils vont être conditionnés pour ensuite être détruits au centre de traitement.

Les enjeux de la dépollution industrielle

La dépollution des zones industrielles est un réel défi pour la protection de notre environnement, pour les collectivités à la recherche de terrains, mais permet surtout d’accéder à des ressources minérales qui se feront de plus en plus rares.  Selon les spécialistes de la dépollution industrielle Paris, nos friches industrielles polluantes peuvent se convertir en atout majeur d’après nos spécialistes de dépollution industrielle Paris.

  • Dépollution selon l’usage : Pour ne pas reproduire les erreurs, un réseau national d’information géographique en voie de création à partir des données communiquées par les préfectures,
  • Tiers demandeur : Pour favoriser la réhabilitation des friches industrielles, la loi Alur a instauré le concept de tiers demandeur, autorisant le propriétaire d’un site de pollution à le remettre à un aménageur,
  • Équation négative : Il constitue un cas quasiment exemplaire dans la mesure où le site, qui n’a jamais connu le statut de friche, suscite un vif intérêt pour le territoire, et où les autorités locales et l’État ont déployé de nombreux efforts sur le plan financier et réglementaire
  • Phytoremédiation : Il est possible de faire autrement : en acceptant des délais plus importants et en faisant confiance aux plantes. Depuis les années 1990, il est connu que quelques plantes sont pourvues d’étonnantes facultés de dépollution des sols,
  • Se débarrasser du cuivre : combine diverses plantes pour absorber le cuivre, qui est largement employé en viticulture biologique et que l’on retrouve dans le sol. Notre finalité sera de pouvoir recycler ces métaux par les végétaux. Ils deviennent ainsi des instruments de la chimie écologique. C’est l’économie circulaire.